Sauvé par un défibrillateur – ProGym Sherbrooke

Un homme âgé dans la soixantaine qui assistait, lundi soir, à une partie de hockey balle à Sherbrooke doit la vie sauve grâce à l’intervention rapide du gérant, des spectateurs et des arbitres, mais surtout au défibrillateur qui était sur place.

L’homme a fait un malaise cardiaque au Progym du boul. Bourque. Rapidement, des gens sont intervenus et ont utilisé un défibrillateur. Il a ensuite été transporté à l’hôpital. Tout indique qu’il va, à l’heure actuelle, très bien.

Le copropriétaire du Pro-Gym, Raphaël Jolicoeur, souligne qu’il arrive assez régulièrement que des personnes fassent des malaises ou d’importantes chutes de pression à son centre sportif où plusieurs personnes âgées viennent s’entraîner. Toutefois, c’est la première fois qu’on a dû utiliser le défibrillateur.

Même si ce n’est pas obligatoire, M. Jolicoeur soutient qu’il est crucial d’avoir les équipements nécessaires pour venir en aide à la clientèle, en cas de besoin.En tant que centre sportif, je considère qu’on n’a pas vraiment le choix. Ça arrive quand même fréquemment que des gens fassent des malaises comme ça. C’est la première fois qu’on est obligés d’utiliser le défibrillateur cardiaque. Ça devrait être une obligation. C’est vraiment important.

Article par: Radio-Canada Estrie

 

Un homme dans la fin soixantaine a été sauvé par un défibrillateur et l’intervention des gens autour de lui lundi soir au Pro-Gym du boulevard Bourque.

« Un homme assez âgé était en train de regarder une partie de dek hockey et il a eu un malaise, indique Raphaël Jolicoeur, copropriétaire du Pro-Gym, lorsque rejoint par La Tribune. On a eu besoin d’utiliser le défibrillateur en attendant les services d’urgence. »

L’homme a été transporté à l’hôpital. Sa vie ne serait plus en danger. Le Pro-Gym s’est doté d’un défibrillateur il y a trois ans.

« Un défibrillateur cardiaque doit être assez simple, explique M. Jolicoeur. Même si tu n’as jamais vu ça de ta vie, tu dois être capable de t’en servir. Il y a des étapes vocales et écrites. Le défibrillateur te dit quoi faire. C’est important d’en avoir un surtout dans un centre sportif comme le nôtre. Je sais que certains n’en ont pas. »

De nombreuses personnes, dont d’autres spectateurs, ont aidé à sauver la vie de l’homme.

« Je crois même qu’il y en avait un qui était infirmier », souligne Raphaël Jolicoeur.

Jean-François Pellerin, directeur des opérations chez Ambulance de l’Estrie, estime que l’utilisation sur place du défibrillateur aidera beaucoup l’homme dans sa réadaptation.

« Il a été en arrêt cardio-respiratoire moins longtemps, il a manqué d’oxygène moins longtemps. Il y a donc moins de séquelles. »

Plusieurs employés du Pro Gym ont suivi des cours de secourisme pour être en mesure de venir en aide aux clients du centre sportif.

« On a 4000 clients, des malaises, des coups de chaleur ou une chute de pression ça arrive et chaque année on doit transporter des gens en ambulance, mais ça fait 10 ans que je suis dans le centre et c’est la première fois qu’on utilise un défibrillateur cardiaque. »

M. Jolicoeur est déjà en pourparlers avec le représentant pour commander des pièces de rechange pour le défibrillateur.

« On ne peut pas perdre de temps », résume-t-il.

Rappelons qu’un homme qui jouait au hockey avait également été sauvé par la présence d’un défibrillateur à l’Aréna d’East-Angus le 24 janvier dernier. Il avait été choqué deux fois avant l’arrivée des ambulanciers paramédicaux.

Article par: Simon Roberge / La Tribune